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Nota Bene en Images

ThienMusic  vous présente


France - Ville de Paris.

Musée Beaubourg - Notre Dame - La Seine.

- Musée d'Art Moderne Beaubourg à Paris,

- Cathédrale Notre Dame de Paris,

- La Seine.


Photos - Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach

Paris, le 25 Mai 2013.
www.thienmusic.com
www.youtube.com/user/thienmusic
quachvinhthien@gmail.com

Vinh-Thien QUACH
Auteur-Compositeur de la SACEM France
Membre de l'Académie Européenne
des Sciences, des Arts et des Lettres.

 

Le musée national d’art moderne Beaubourg

Le musée national d’art moderne Beaubourg est consacré à l’art moderne et contemporain des xxe et xxie siècles. Il est situé à Paris dans le centre Georges-Pompidou, où il occupe deux étages (art contemporain au 4e étage et art moderne au 5e étage), outre l'atelier Brancusi, les galeries d'expositions temporaires et les autres espaces liés au musée. Les collections rassemblent près de 99 000 œuvres dont seule une partie est exposée par roulement. L’accrochage est en principe révisé tous les deux ans. Des expositions temporaires sont également organisées.
Le Musée national d'art moderne a pris le relais de l'ancien musée du Luxembourg créé en 1818 par Louis XVIII pour accueillir les œuvres des artistes vivants destinées à rejoindre le musée du Louvre dix ans après leur mort. En 1932, confronté à l'exiguïté du musée du Luxembourg, et après l'abandon du projet d'Auguste Perret pour une cité des musées à l'emplacement du Trocadéro, l’idée de construire un musée d’Art moderne est promue par Louis Haute cœur, conservateur du musée des Artistes vivants installé, à l’époque, dans l’Orangerie du Luxembourg. En 1934, l'État décide alors de construire un musée national d'Art moderne sur le site de l'ancienne manufacture de tapis de la Savonnerie doublé d'un second musée d'art moderne destiné à la ville de Paris. Le 24 mai 1937 le président Lebrun inaugure le « Palais des Musées d’Art Moderne », construit pour l’Exposition internationale de 1937 et ensuite dénommé Palais de Tokyo, avec une rétrospective de l'art français depuis le Moyen Âge.
Le 6 août 1942, le musée national d'art moderne, dont l'inauguration prévue pour 1939 avait été repoussée par la nécessité de travaux de finition puis par la guerre, connut enfin une ouverture partielle avec un tiers seulement de la collection ramené des dépôts de la zone occupée et sans les écoles étrangères conservées depuis 1922 au musée du Jeu de Paume, alors évacué. Mais il n'ouvrira véritablement ses portes qu'après la guerre, le 9 juin 1947, tandis que le Jeu de Paume reçoit la même année les impressionnistes, déjà versés au Louvre en 1929.
En 1977 le Musée national d'art moderne est transféré dans le nouveau Centre Georges Pompidou avec les œuvres postérieures à 1905, à partir du Fauvisme, en laissant au Palais de Tokyo les œuvres post-impressionnistes des artistes nés avant 1870, qui rejoindront en 1986 le musée d'Orsay.
Sur les 8 niveaux du Centre Pompidou accessibles au public totalisant 45 000 m2, la Bpi, dont l'entrée est désormais indépendante du Forum et qui possède sa propre cafétéria, occupe le tiers du niveau 1 de mezzanine et les niveaux 2 et 3, soit environ 17 000 m2, dont 10 400 m2 de salles de lecture. Le reste de l'édifice, soit environ 28 000 m2, est en réalité dévolu au Musée national d'art moderne, qui compte 18 500 m2 d'espaces d'exposition (12 600 m2 pour les collections nationales, atelier Brancusi de 600 m2 inclus,5 900 m2 pour les expositions temporaires) et à ses annexes (Bibliothèque Kandinsky, librairies d'art, boutique, ateliers pédagogiques, salles de conférences et de spectacles, dès lors que ces dernières sont principalement liées à la programmation du musée et à ses collections) ou bénéficie directement au musée, comme les espaces de restauration des niveaux de mezzanine et du 6ème étage dédiés aux expositions temporaires.
Son fonds initial a été constitué en partie par des donations d'artistes (Picasso, Braque, Matisse, Chagall, Delaunay, etc.), incluant le legs de fonds d'atelier (Brancusi, Kandinsky, Dufy, Rouault) et des dons de collectionneurs privés (Louise et Michel Leiris, Daniel Cordier), ainsi que par d'importantes dations (Man Ray, Chagall, Duchamp, Breton, Derain, Dubuffet, etc.). Il se caractérise ainsi par l'importance des ensembles monographiques issus des relations tissées entre le Musée, les artistes et leurs héritiers, qui permettent parfois de retracer la totalité de la carrière d'un artiste y compris par une politique volontaire d'acquisitions (Picabia, Léger, Ernst, Miró, Calder, etc.). Il est depuis régulièrement enrichi par des donations et acquisitions.

Notre-Dame de Paris 


La cathédrale Notre-Dame de ParisNotre-Dame de Paris ou Notre-Dame est la cathédrale de l’archidiocèse catholique de Paris.
Elle est située sur la moitié Est de l’île de la Cité, dans le quatrième arrondissement de Paris. Sa façade occidentale domine le Parvis Notre-Dame - Place Jean-Paul-II.
La construction s’étant étendue sur de nombreuses décennies (deux siècles), le style n’est donc pas d’une uniformité totale : elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d’Europe, et mesurent chacune 13 mètres de diamètre. Elle fut lors de son achèvement l'une des plus grandes cathédrales d’occident.
Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments et des motifs que le monument légué par le Moyen Âge n’avait jamais possédés.
On pense qu’au début de l’ère chrétienne il existait à l’emplacement de Notre-Dame, un temple païen gallo-romain dédié à Jupiter (comme en atteste la découverte du pilier des Nautes), ensuite remplacé par une grande basilique paléochrétienne semblable aux basiliques civiles antiques. On ne sait pas si cet édifice, dédié à saint Étienne, a été élevé à la fin du ive siècle et remanié par la suite ou s'il date du VIIe siècle avec des éléments plus anciens réemployés (hypothèse de la cathédrale de Childebert Ier, fils de Clovis et de Clotilde).
Cette cathédrale Saint-Étienne était de très grandes dimensions pour l’époque. Sa façade occidentale se trouvait à une quarantaine de mètres plus à l’ouest que la façade actuelle de Notre-Dame et avait une largeur légèrement inférieure : elle mesurait 36 mètres. Cet édifice mesurait 70 mètres de long, c’est-à-dire un peu plus de la moitié de la longueur de la cathédrale actuelle. Des rangées de colonnes de marbre séparaient une nef et quatre bas-côtés. L’édifice était orné de mosaïques.
Un baptistère, dénommé Saint-Jean le Rond, était situé sur le flanc nord de la cathédrale Saint-Étienne (sa présence est attestée avant 452) et fut préservé jusqu'aux travaux de Soufflot au XVIIIe siècle.
Entre ce temple gallo-romain et la cathédrale de Sully se succédèrent pas moins de quatre édifices religieux : une église paléochrétienne du ive siècle remaniée en une basilique mérovingienne, puis une cathédrale carolingienne (reconstruite suite à un incendie en 857) et enfin une cathédrale romane restaurée et agrandie mais qui s'avéra progressivement trop petite pour la population de Paris qui explosait6.

En 1160, l’évêque Maurice de Sully (initiative personnelle, celle des chanoines ou du roi?) décida la construction d’un sanctuaire d’un nouveau type beaucoup plus vaste à la place de la cathédrale romane démolie au fur et à mesure, les pierres sacrées étant parfois retaillées ou utilisées pour les fondations. Comme dans l’ensemble de l’Europe de l’Ouest, les XIe et XIIe siècles se caractérisent en effet par une rapide augmentation de la population des villes françaises, liée à un important développement économique, et les anciennes cathédrales étaient un peu partout devenues trop petites pour contenir les masses de plus en plus grandes de fidèles. Les spécialistes estiment que la population parisienne passe en quelques années de 25 000 habitants en 1180, début du règne de Philippe II Auguste, à 50000 vers 1220, ce qui en fait la plus grande ville d’Europe, en dehors de l’Italie.
L’architecture de la nouvelle cathédrale devait s’inscrire dans la ligne du nouvel art gothique. Plusieurs grandes églises gothiques avaient déjà été inaugurées à ce moment : l’abbatiale Saint-Denis, la cathédrale Notre-Dame de Noyon et la cathédrale Notre-Dame de Laon, tandis que la cathédrale Saint-Étienne de Sens était en voie d’achèvement.
La construction, commencée sous le règne de Louis VII dura de 1163 à 1345.
À cette époque, Paris n’était qu’un évêché, suffragant de l’archevêque de Sens, Sens étant à l'origine la préfecture romaine de la Lyonnaise quatrième.
En 1163 a lieu la pose de la première pierre par le pape Alexandre III alors réfugié à Sens, en présence du roi Louis VII. L’essentiel des travaux se fera sous la direction de l’évêque Maurice de Sully (1160-1197) et de son successeur Odon de Sully (1197-1208), ce dernier sans lien de parenté avec le premier. On distingue quatre campagnes d’édification correspondant à quatre maîtres d’œuvre différents dont les noms ne nous sont pas parvenus.
1163-1182 : construction du chœur et de ses deux déambulatoires.

1182-1190 : construction des quatre dernières travées de la nef, des bas-côtés et des tribunes. La construction de la nef commença en 1182, après la consécration du chœur. Certains pensent même que les travaux débutèrent dès 1175. Les travaux s’arrêtèrent après la quatrième travée laissant la nef inachevée.

1190-1225 : construction de la base de la façade et des deux premières travées de la nef. On commença l’édification de la façade en 1208. À partir de cette année, les portails furent construits et décorés. L’étage de la rose date de 1220-1225. La construction des premières travées de la nef fut reprise en 1218 afin de contrebuter la façade.

 

1225-1250 : partie haute de la façade, et les deux tours. Agrandissement des fenêtres hautes (suppression des petites rosaces) pour remédier à l’obscurité (vers 1230). Simultanément la toiture des combles des tribunes est remplacée par des terrasses, et de nouveaux arcs-boutants, dotés de chaperons à chéneaux, permettent l’évacuation des eaux de pluie de la partie supérieure de l’édifice. On construit les chapelles latérales de la nef entre les culées des arcs-boutants. La tour sud est achevée en 1240 et l’on abandonne la même année l’idée de doter les tours d’une flèche. En 1250, fin de la construction de la tour nord. À cette date, la cathédrale est en fait terminée et totalement opérationnelle. Nous sommes en plein règne de Saint Louis. Les phases ultérieures de l’édification concerneront des additions, embellissements, réparations et modifications parfois fort importantes

La Seine

La Seine est un fleuve français, long de 777 kilomètres, qui coule dans le Bassin parisien et arrose Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe à 446 mètres d'altitude à Source-Seine, en Côte-d'Or sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. Elle se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Son bassin versant, d'une superficie de 78 650 km2, intéresse près de 30 % de la population du pays.
L'Yonne et la Seine auraient été considérées comme jumelles, seul le cours supérieur aurait été appelé Seine après transcription et latinisation d’(I)sicauna en Sequana par César.
Cependant la plupart des spécialistes considèrent l’origine du nom Sequana comme obscure. Certains y voient une erreur de transcription d'un ou de plusieurs mots celtiques différents. D'autres, un hydronyme préceltique, au motif que le groupe [kʷ] n'existe pas en celtique gaulois (et brittonique), où il a évolué en [p] (exemple : « cinquième » en gaulois, pimp en gallois, pemp en breton, par contre irlandais cinc, latin quinque > cinq, etc. Ils procèdent tous de l'indo-européen). Cependant, cette évolution a pu se produire postérieurement à l'attribution du nom Sequana par les premiers arrivants celtes : ceux-ci semblent en effet avoir parlé un « proto-celtique » où la mutation /kʷ/ > /p/ n'était pas encore réalisée, comme l'attestent certaines inscriptions celtibères retrouvées en Espagne.
Mais rien n'empêche une réinterprétation du nom en se-ku-ana. L'élément est fréquent par ailleurs en hydronymie et en toponymie. Il apparaît sous la forme anam dans le glossaire d'Endlicher, il y est traduit par le latin paludem (accusatif depalus, -dis « étang, marais »). Le nom de l'Yonne contiendrait plutôt l'élément -onno cf. onno donné pour flumen « cours d’eau, rivière, fleuve », lui aussi répandu, dans ce même glossaire. On peut douter de la celticité de ces deux termes, notamment du mot onno, utilisés pourtant en gaulois, semble-t-il9.
Les sources de la Seine sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à la région Bourgogne qui souhaite valoriser le site. Celui-ci abrite également les vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte aux sources du fleuve
(Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique de Dijon.