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Nota Bene en Images

ThienMusic  vous présente


France - Paris.

Arc de Triomphe,

Champs Elysées,

Place de la Concorde.

Photos - Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach

Paris, le 6 Août 2013.
www.thienmusic.com
www.youtube.com/user/thienmusic
quachvinhthien@gmail.com

Vinh-Thien QUACH
Auteur-Compositeur de la SACEM France
Membre de l'Académie Européenne
des Sciences, des Arts et des Lettres.

http://www.youtube.com/watch?v=ZHBi5BIYfFw&feature=c4-overview&list=UURuamTfHI51hDifqPxXqQ8g

 

L’avenue des Champs-Élysées est une grande et célèbre avenue de Paris.
Elle est considérée par beaucoup comme la plus belle avenue de la capitale et, selon une expression couramment utilisée en France et principalement par les Parisiens, comme la plus belle avenue du monde. Elle tire son nom des champs Élysées, le lieu des Enfers où séjournaient les âmes vertueuses dans lamythologie grecque. C'est aussi un des principaux lieux touristiques de la capitale.
L'avenue des Champs-Élysées est située dans le 8e arrondissement de Paris, au nord-ouest de la ville. Elle s'étend sur 1 910 mètres, d'est en ouest, reliant la place de la Concorde, où se dressent l'Obélisque, et la place Charles-de-Gaulle (ancienne place de l'Étoile), située au sommet de la butte de Chaillot (ce qui explique le dénivelé entre les deux extrémités), au centre de laquelle se trouve l’arc de triomphe de l'Étoile. Sa largeur est de70 mètres (30 mètres sont occupés par une 2x4 voies, tandis que le reste accueille deux trottoirs de 20 mètres chacun).
Son tracé rectiligne offre une longue perspective née du palais du Louvre, dans laquelle s'alignent la statue équestre de Louis XIV dans la cour Napoléon du Louvre, l'arc de triomphe du Carrousel, le jardin des Tuileries, l'Obélisque, l'arc de triomphe de l'Étoile, et plus loin à l'ouest, en dehors de Paris, l'arche de la Défense. Il s'agit de l'axe historique de l'ouest parisien.
Dans sa partie inférieure, à l'est du Rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, l'avenue est bordée par des contre-allées (baptisée « Promenade des Champs-Élysées ») longeant les jardins des Champs-Élysées que l'avenue traverse ainsi sur toutes leurs longueurs (soit 700 mètres).
Ces jardins, larges de 300 à 400 mètres, sont divisés en espaces rectangulaires appelés carrés :

Sur le côté Nord, d'Est en Ouest :
- Carré des Ambassadeurs : il tire sa dénomination des hôtels édifiés par l'architecte Ange-Jacques Gabriel sur la place de la Concorde voisine, qui furent un temps destinés à servir de logement à des ambassadeurs étrangers ; on y trouve notamment l'Espace Cardin ;
- Carré de l'Élysée (devant le Palais de l'Élysée), avec notamment le Pavillon Gabriel ;
- Carré Marigny (au débouché de la rue du Cirque) : on y trouve le théâtre Marigny, le restaurant Laurent et le célèbre marché aux timbres ;
Sur le côté Sud, d'Est en Ouest :
- Carré du Géorama ou Ledoyen (face au carré des Ambassadeurs) : on y trouve le restaurant Ledoyen ;
- Grand carré du Battoir dit aussi grand carré des Jeux ou encore des Fêtes (face au carré de l'Élysée) : ce carré a été aménagé par le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi sous Louis XV, à la demande de sa sœur, la marquise de Pompadour, qui voulait jouir d'une vue dégagée vers la Seine et les Invalides depuis son Palais de l'Élysée. On y trouve le Petit Palais et le Grand Palais, qui abrite notamment le Palais de la découverte et les Galeries nationales du Grand Palais.
À l'exception du dernier, chacun de ces carrés comporte, depuis les aménagements effectués sous la direction de l'architecte Jacques Hittorff en 1840-1847, une fontaine.
Dans la partie supérieure de l'avenue, à l'ouest du rond-point, on trouve de nombreuses boutiques de luxe, des lieux de spectacle (des cinémas, notamment les UGC Normandie et George-V ; le Lido ; de célèbres cafés et restaurants (Fouquet's)...
L'avenue a inspiré la création du Paseo de la Reforma à Mexico (Mexique) en 1860, de la Avenida 9 de julio à Buenos Aires, de la Benjamin Franklin Parkway à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1917 et du Corso Sempione à Milan.
À l'origine, les Champs-Élysées ne sont que des terrains marécageux et inhabités. En 1616, Marie de Médicis décide d'y faire aménager, le long de la Seine, une longue allée bordée d'arbres : le cours la Reine.
Louis XIV, vers 1670, charge André Le Nôtre, le paysagiste du château de Versailles et, à Paris, du jardin des Tuileries, de poursuivre l'aménagement de ces terrains. Celui-ci trace dans l'axe du pavillon central du Palais des Tuileries, depuis l'actuelle place de la Concorde jusqu'à l'actuel rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, en direction de la montagne du Roule – qui se situait à l'emplacement de l'actuelle place de l'Étoile – une belle avenue bordée de terrains où sont aménagés des allées d'ormes et des tapis de gazon. On l'appelle le Grand-Cours pour la distinguer du cours la Reine, ou encore la Grande allée du Roule, l’avenue du Palais des Tuileries (1680) et bientôt les Champs-Élysées.
La nouvelle avenue se développe au-delà de l'enceinte de Louis XIII et franchit (au niveau de l'actuelle rue Marbeuf) le Grand-Égout, qui suivait le tracé d'un petit ruisseau descendant de Ménilmontant pour se jeter dans la Seine au niveau de l'actuel pont de l'Alma. Ce n'est qu'en 1710 que le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du Roi, fait jeter un pont de pierre au-dessus de cet égout. Ce pont permet de prolonger l'avenue jusqu'à ce que l'on appelle alors l'étoile de Chaillot – correspondant à l'ensemble du tracé actuel. Cette entreprise est achevée en 1724.
En 1722, le roi avait annexé le village du Roule aux faubourgs de Paris. En 1765, il permet la construction de bâtiments de part et d'autre de l'avenue des Champs-Élysées. En 1770, le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, Arts, Jardins et Manufactures, fait entreprendre le nivellement de la montagne du Roule, renouvela les plantations et fait tracer les actuelles avenues de Marigny et Matignon ainsi que l'allée des Veuves (actuelle avenue Montaigne). En 1774, il fait élargir l'avenue et la fait prolonger à l'ouest jusqu'à la Seine, au niveau du pont de Neuilly, par les actuelles avenues de la Grande Armée à Paris et Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine. On parle alors d’avenue de la Grille royale jusqu'à la barrière de Chaillot et d’avenue de Neuilly au-delà de celle-ci.
Malgré ces travaux, les Champs-Élysées ont longtemps mauvaise réputation. C'est un lieu de médiocres guinguettes qui attirent de mauvais garçons, des prostituées et même des brigands. Quelques baraques de foire y sont installées. Un luxueux parc de loisirs ou vauxhall, le Colisée, est inauguré en 1771 au niveau du rond-point des Champs-Élysées, mais il ne tarde pas à péricliter car le public hésite à se rendre le soir dans ce quartier mal famé, et l'établissement fait faillite dès 1780. Les promeneurs préfèrent diriger leurs pas le long du cours la Reine, qui suit le tracé de la Seine et où l'on peut jouer aux quilles, à la paume ou aux barres. Au bout du cours la Reine, se trouve d'ailleurs un établissement populaire, quoique de mauvaise réputation, le Petit Moulin-Rouge, bâti sur des terrains appartenant à Madame du Barry. Pour améliorer la sécurité du quartier, un poste de Gardes Suisses contigu à la barrière de Chaillot est établi en 1777.
La popularité des Champs-Élysées, qui prennent alors leur dénomination définitive d’avenue des Champs-Élysées (1789), ne décolle véritablement que sous la Révolution française. C'est par les Champs-Élysées que passe le cortège de mégères qui, le 5 octobre 1789, sous la conduite de Théroigne de Méricourt et de Reine Audu, se dirige vers Versailles pour ramener la famille royale à Paris7. C'est aussi par les Champs-Élysées que la famille royale est ramenée dans Paris le 25 juin 1791 après la fuite à Varennes, entre deux haies de gardes nationaux qui rendent les honneurs la crosse en l'air. Sous la Terreur, la place de la Concorde est le théâtre des exécutions capitales. Au bas de l'avenue, Huzard fait placer, sur des socles dessinés par le peintre David, les groupes de chevaux en marbre exécutés par Guillaume Coustou pour l'abreuvoir du château de Marly.

Le restaurant Ledoyen construit en 1792
Le Directoire fait élargir l'avenue centrale, fermer quelques bouges et combler les caves et souterrains où se réfugiaient les malfaiteurs pour échapper à la police. Des cafés élégants ouvrent leurs portes comme celui des Ambassadeurs, dont les plans auraient été dessinés par Jean-Jacques Rousseau, ainsi que des restaurants comme celui du traiteur Dupe, ouvert en 1800 et qui attire toutes les célébrités de l'heure, à commencer par Barras, dans une jolie maison blanche à volets verts là où s'élève aujourd'hui le restaurant Ledoyen. Le quartier des Champs-Élysées devient un lieu de promenade élégante, point de passage pour aller prendre l'air à la campagne, vers le quartier de Longchamp. Le pèlerinage à l'abbaye de Longchamp durant la Semaine sainte redevient une sorte de chevauchée mondaine qui suscite les protestations de l'archevêque de Paris.