<<< Retour >>>

 

 

Nota Bene en Images

ThienMusic  vous présente


France - Paris.

Le Palais Royal.

Photos - Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach

Angers, le 25 Août 2013.
www.thienmusic.com
www.youtube.com/user/thienmusic
quachvinhthien@gmail.com

Vinh-Thien QUACH
Auteur-Compositeur de la SACEM France
Membre de l'Académie Européenne
des Sciences, des Arts et des Lettres.

http://www.youtube.com/watch?v=FuAbrcC_Q_M&feature=c4-overview&list=UURuamTfHI51hDifqPxXqQ8g

 

Gởi Em Lời Nhung Nhớ.  

Nhạc : Quách Vĩnh-Thiện.

Lời : Thanh Vân

Ca Sĩ Xuân Phú.

Nầy em cô gái nhỏ anh yêu,
Nghìn trùng cách trở dù xa xăm,
Anh vẫn nhớ, nhớ dáng yêu kiều,
Đây tình anh, tình đó âm thầm,

Cách bao xa tim anh vẫn gần,
Ngày có dài chờ đón tin nhau,
Lòng có buồn nhưng tim tươi thắm,
Bởi tình yêu cho đời sắc màu.

Gởi em lời nhung nhớ lụa là,
Đây tình anh tình yêu đậm đà.

Hứa đi em, mình không mất nhau,
Nhớ em, sao tim anh buốt đau,
Vắng em, đời ôi vô nghĩa, sầu,
Đây tình anh, âm thầm tình sâu,

Chuyện tình ta, bay thoát không gian,
Như chàng Eros yêu say Psyché (*),
Anh vượt thắng chướng ngại trở về,
Gần bên em nghĩ chuyện tương lai.

Gởi em lời nhung nhớ lụa là,
Đây tình anh tình yêu đậm đà.

(*)  Theo huyền thoại La Mã và Hy Lạp, Eros hay Cupidon, thiên thần của Tình Yêu, đem lòng yêu Psyché, người đẹp ở cỏi trần. Mẹ của Eros, là Aphrodite hay Vénus ( nử thần của Tình Yêu và Sắc Đẹp ), ganh ghét nét đẹp của nàng nên âm mưu hảm hại Psyché. Vì yêu nàng, Eros vượt mọi khó khăn, thoát khỏi sự giam giử của mẹ, đến khẩn cầu Zeus, Thượng Đế tối cao cỏi Olympe, xin cho Psyché được trở nên bất tử như chàng. Cảm động trước tình yêu tha thiết nầy, tất cả Thượng Đế quản trị cõi Olympe đồng chấp nhận, nhờ đó mối tình Eros Psyché được toại nguyện và vĩnh cửu.       

A TOI  … MA  NOSTALGIE   D’AMOUR
Paroles vietnamiennes : Thanh Vân      Musique : Quach Vinh-Thien   
Traduction par Nguyen Dinh Nghia Christophe
Voix : Xuân Phú

Toi, la fille menue que j’aime.
Mille vagues d’océan  nous séparent et autant d’obstacles,
Ta silhouette gracieuse reste gravé dans ma mémoire.
Pour toi …. voici mon amour, ces sentiments discrets.

Loin des yeux mon cœur est tout proche,
De longs jours égrenés dans l’attente de nos nouvelles.
L’âme chagrinée mais le cœur étincelant,
Grâce à  l’amour qui colore notre vie en arc-en-ciel .

A toi, ma nostalgie d’amour de soie et de velours…
Voici mon amour, ce sentiment profond .

Promets moi que jamais nous ne nous perdrons,
Tu me manques et mon cœur meurtri de douleur lancinante.
Sans toi, ma vie est vidée de sens et emplie de tristesse,
Pour toi….voici mon amour, discret et profond .

Notre histoire d’amour traverse l’espace,
Comme celle d’Eros aimant passionnément Psyché.
Me voilà de retour, surmontant d’obstacles,
Auprès de toi pour construire notre avenir.

A toi, ma nostalgie d’amour de soie et de velours …
Voici mon amour, ce sentiment profond .

Le Palais-Royal

Le Palais-Royal, ensemble monumental (palais, jardin, galeries, théâtre) au nord du palais du Louvre dans le 1er arrondissement de Paris, est un haut lieu de l’histoire de France et de la vie parisienne.
Construit par Richelieu en 1628, le Palais-Cardinal légué au roi sert de résidence à Louis XIV enfant pendant les troubles de la Fronde et devient le Palais-Royal. Donné en apanage à Monsieur en 1692, il devient le palais des Orléans. Le Régent y réside. Le futur Philippe Égalité y réalise en 1780 une grandiose opération immobilière conduite par l'architecte Victor Louis, en encadrant le jardin de constructions uniformes et de galeries qui vont devenir pendant un demi-siècle, par leurs cafés, restaurants, salons de jeu et autres divertissements, le rendez-vous à la mode d’une société parisienne élégante et souvent libertine. La fermeture des maisons de jeu y mettra fin en 1836.
Restitué aux Orléans en 1814, mis à la disposition du roi Jérôme sous le Second Empire, il est affecté à partir de 1871 à différentes administrations de la République. Il abrite aujourd’hui le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture.
Le spectacle a toujours été présent au Palais-Royal. Richelieu avait son théâtre. Molière reprit la salle en 1660. À sa mort, Lully y installa l’Opéra qui sera incendié en 1781. L’histoire moderne de la Comédie-Française y débute en 1799. Le théâtre Montansier inauguré en 1790 et devenu théâtre du Palais Royal privilégie lui le théâtre dit de boulevard.
La dernière grande date du Palais-Royal est l’installation en 1986 des Deux Plateaux de Daniel Buren dans la cour d’honneur.
Richelieu achète en 1624 l’hôtel de Rambouillet qui présentait pour lui le double avantage d’être proche du Louvre et d’être bordé par un fragment de l’enceinte de Charles V qui pouvait, s'il était démoli, fournir un grand espace en pleine ville derrière son hôtel. Ce sera le cas en 1633, un brevet royal lui donnant la propriété des terrains.
Il entreprend alors, en faisant appel à l’architecte Jacques Lemercier, la transformation de l’hôtel en un véritable palais avec des appartements somptueux et un théâtre qui demeurera longtemps le plus beau de Paris. Sauval1 a laissé des témoignages précis sur la galerie des Hommes Illustres du Palais-Cardinal qui comportait, accompagnés de quatre statues et trente-huit bustes de marbres antiques, vingt-cinq portraits (dont celui de Louis XIII et le sien) peints par Philippe de Champaigne et Simon Vouet.
Il ne reste aujourd'hui du Palais-Cardinal incendié en 1763 que la galerie des Proues, ornée de motifs de rostres et d’ancres marines, rappelant la charge de surintendant de la Navigation du Cardinal.
Richelieu lègue son palais au roi à sa mort en 1642. La régente Anne d’Autriche s’y installe alors, quittant les appartements incommodes du Louvre, pour profiter du jardin où peuvent jouer le jeune Louis XIV et son frère. Le Palais-Cardinal devient le Palais-Royal.
Les troubles de la la Fronde marqueront le petit roi qui, en 1649, devra fuir le palais en pleine nuit et, en 1651, verra les émeutiers envahir sa chambre. En 1692, il donne le palais en apanage à son frère Philippe d’Orléans dit Monsieur.
La Régence est l’âge d’or du Palais-Royal qui devient de 1715 à 1723 le cœur de la vie politique et artistique et supplante alors Versailles. Le régent Philippe d’Orléans, neveu de Louis XIV, y réside et fait transformer le palais par son premier architecte, Oppenord, l’un des principaux créateurs du style rocaille.
Le palais comprend alors le grand appartement, avec salle-à-manger, chambre de parade, grand cabinet où sont reçus les ambassadeurs, les petits appartements du Régent, les appartements de la duchesse d’Orléans. La galerie d'Énée , peinte par Antoine Coypel, avec quatorze grandes compositions correspondant à des scènes de l' Énéide, est considérée comme une des principales curiosités de la capitale. Mécène et grand collectionneur, le Régent rassemble au Palais-Royal la plus importante collection de peintures après celle du roi, plus de cinq cents œuvres de peintres illustres (la collection sera vendue en 1788 par le futur Philippe-Égalité).
Fêtes officielles et soupers galants se succèdent au Palais-Royal. L’Opéra est alors situé dans une salle du palais. Des bals, publics mais avec un droit d’entrée élevé, y sont donnés l’hiver, trois fois par semaine. Le Régent s’y divertit incognito, le port obligatoire du masque favorisant la confusion des rangs. C’est, selon Saint-Simon, une des raisons du maintien de sa résidence à Paris : « M. le duc d’Orléans n’avait qu’un pas à faire pour y aller au sortir de ses soupers et pour s’y montrer souvent en un état peu convenable. » Saint-Simon aurait voulu « éloigner M. le duc d’Orléans des pernicieuses compagnies avec qui il soupait tous les soirs, de l’état auquel il se montrait souvent aux bals de l’Opéra et du temps qu’il perdait après toutes les représentations de ces spectacles. Mais c’est précisément ce qui l’attachait au séjour de Paris duquel il n’y eut pas moyen de le tirer. » .
À la mort du Régent, le palais sombre dans une semi-léthargie. Les seuls travaux effectués par son fils concernent les jardins restaurés par le neveu de Le Nôtre. Les jardins sont alors ouverts au public (mais interdits aux personnes en tenue négligée et aux domestiques en livrée) et attirent une foule de promeneurs. C'est dans les jardins que débute le Neuveu de Rameau :
« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C'est moi qu'on voit toujours seul, rêvant sur le banc d'Argenson. J'abandonne mon esprit à tout son libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit dans l'allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d'une courtisane à l'air éventé, au visage riant, à l'œil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s'attachant à aucune. Mes pensées, ce sont mes catins.
L’apanage d’Orléans étant fermé à la police royale, différentes activités illicites se déroulent dans les jardins : galanterie et agitation politique qui annoncent la vocation du Palais-Royal.
L'Opéra, où Servandoni conçoit les décors des opéras et des bals, constitue le lieu de rencontre de toute la haute société. Il brûle en 1763, l’incendie endommageant une partie du palais. Sous la pression du duc d'Orléans, le roi ordonne sa reconstruction au même endroit. Ce nouvel Opéra inauguré en 1770 et où seront créés les chefs-d’œuvre de Gluck, brûlera à nouveau en 1781. Ce sera alors la fin de la présence de l’Opéra au Palais-Royal.