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Nota Bene en Images

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France - Paris.

Le pont des Arts .

Photos - Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach

Paris, le 6 Août 2013.
www.thienmusic.com
www.youtube.com/user/thienmusic
quachvinhthien@gmail.com

Vinh-Thien QUACH
Auteur-Compositeur de la SACEM France
Membre de l'Académie Européenne
des Sciences, des Arts et des Lettres.

http://www.youtube.com/watch?v=Lq0BjRgfMnE&feature=c4-overview&list=UURuamTfHI51hDifqPxXqQ8g

 

 

Le pont des Arts (ou la passerelle des Arts) est un pont traversant la Seine au centre de Paris. Il relie les quais Malaquaiset Conti au niveau de l'Institut de France, dans le 6e arrondissement, aux quais François-Mitterrand et du Louvre au niveau de la cour carrée du palais du Louvre (qui s'appelait « palais des Arts » sous le Premier Empire), dans le 1erarrondissement.
Le pont des Arts est inscrit monument historique depuis le 17 mars 1975.
Entre 1801 et 1804, une passerelle de neuf arches en fonte réservée aux piétons est construite à l'emplacement de l'actuel pont des Arts : c'est le premier pont métallique de Paris. Cette innovation est due au premier consul Napoléon Bonaparte, suivant une réalisation anglaise. Les ingénieurs Louis-Alexandre de Cessart et Jacques Vincent de Lacroix Dillon conçoivent cette passerelle pour ressembler à un jardin suspendu, avec des arbustes, des bacs de fleurs et des bancs.
En 1852, suite à l'élargissement du quai de Conti, les deux arches de la rive gauche deviennent une seule arche.
Le pont était soumis à un droit de péage. Ainsi, dans le roman La Rabouilleuse, d'Honoré de Balzac, Philippe Bridau« faisait cirer ses bottes sur le Pont-Neuf pour les deux sous qu'il eût donnés en prenant par le pont des Arts pour gagner le Palais-Royal ».
En 1976, l'inspecteur général des Ponts et Chaussées rapporte la fragilité de l'ouvrage, principalement due aux bombardements des Première et Seconde Guerres mondiales et à plusieurs collisions de bateaux en 1961 et 1970.
Le pont sera fermé à la circulation en 1977 et s'effondrera effectivement sur 60 mètres en 1979 lors d'un dernier choc avec une barge.
Le pont actuel a été reconstruit entre 1981 et 1984 « à l'identique » selon les plans de Louis Arretche, qui a diminué le nombre des arches (sept au lieu de neuf), ce qui permet leur alignement sur celles du pont Neuf, tout en reprenant l'aspect de l'ancienne passerelle. La passerelle a été inaugurée par Jacques Chirac – alors maire de Paris – le 27 juin 1984.
Les restes de l'ancien pont sont installés dans le port de plaisance de Nogent-sur-Marne, où ils sont toujours visibles.
Servant parfois de lieu d'exposition, c'est aujourd'hui un lieu attirant les peintresdessinateurs et photographes (pour son point de vue unique), mais aussi les amateurs de pique-niques durant l'été.
À la fin des années 1990, un projet de construction de passerelle piétonnière franchissant le Kamogawa à Kyoto, au Japon, a été développé en prenant comme modèle le pont des Arts ; il ne fut néanmoins pas mené à son terme devant l'opposition de la population.
Les parapets grillagés du Pont des Arts sont désormais le support de nombreux cadenas accrochés par des couples : ce sont des cadenas d'amour. Ces cadenas comportent en général des inscriptions faites au marqueur indélébile (voire des inscriptions gravées) mentionnant les prénoms ou les initiales des deux amoureux, la date à laquelle le cadenas a été accroché, et éventuellement un petit message.
Cette pratique est apparue sur le Pont des Arts en 2008, et s'est depuis étendue à la Passerelle Léopold-Sédar-Senghor ainsi qu'au Pont de l'Archevêché. L'origine de cette pratique est assez floue : elle est apparue en Europe de l'Est dans les années 1980 et 1990, puis s'est propagée en Europe occidentale dans les années 2000. Cette pratique existe également en Chine où des cadenas sont accrochés au sommet d'une montagne sacrée par des jeunes mariés afin que leur union soit heureuse.
Les cadenas du Pont des Arts font régulièrement l'objet de disparitions inexpliquées. Entre le 10 et le 12 mai 2010, presque tous les cadenas ont été enlevés pendant la nuit sans que les autorités publiques ne soient à l'origine de cette suppression. Alors que les parapets du pont supportaient entre 1600 et 2000 cadenas début mai 2010, il n'en restait plus qu'une quarantaine (les plus épais, infracturables) le 12 mai 2010. La pratique d'accrocher des cadenas a néanmoins rapidement repris, mais désormais le pont ne comporte presque plus de cadenas dont la date inscrite est antérieure à mai 2010. Il arrive par ailleurs que des pans entiers des parapets soient cisaillés et retirés au cours de la nuit, laissant le pont sans grillage à certains endroits, temporairement comblés par des planches avant qu'un nouveau grillage ne soit installé aux endroits vandalisés. Ce fut notamment le cas en juillet 2011 (3 pans de grillage sectionnés en une nuit), ainsi que plusieurs fois par la suite. Cela explique les différences de « densité » de cadenas entre les différentes parties du Pont des Arts.
Le plasticien Loris Gréaud reconnaît avoir sectionné 130 kg de cadenas du pont dans le but de les fondre, dans le cadre d'une démarche artistique.
Il existe une polémique sur la dégradation du patrimoine engendrée par ces cadenas.

Le jour de l’anniversaire de la naissance de Vercors, le 26 février 2002 une plaque commémorative a été apposée sur ce pont, lieu qui symbolise le rayonnement culturel de la France dans le monde. Sur ce pont, Vercors rencontrait Jacques Lecompte-Boinet, chef du mouvement "Ceux de la résistance", pour lui confier des exemplaires des Éditions de Minuit (dont le premier ouvrage publié fut Le silence de la mer) destinés au Général de Gaulle.